Après quelques petites dunettes et plateaux, ça va se corser! marcher dans le sable c'est déjà pas évident mais grimper sur des dunes, les redescendre les remonter, et celles-ci ne sont pas très hautes devient vite un calvaire pour nous 2 + le soleil, rien à voir avec les randos sur un sol dur ... Le rythme est relativement intensif avec un guide, rien à voir avec une rando entre nous. Prise de panique je m'effondre. Une seule envie retourner en arrière.... car trop difficile, pas assez entrainée. Le guide, va trouver la solution : monter sur un dromadaire. Ce qui va être la 2e découverte après la halte de midi. Mais la solution se révèle la seule et unique afin de poursuivre le voyage. A peu près confortable il faut bien se tenir quand l'animal se relève ou se baisse, quand il grimpe ou descend les dunes, mais le chamelier accompagne chaque passe difficile en preparant le terrain à son animal. Une vrai complicité entre eux, et dromadaire très docile. C'est une Pat rassénérée qui arrive au 2e bivouac.
5 jours de marche, environ 80 Kms dans cette immensité autant fantatisque qu'angoissante. Que du sable, quelques arbustes souvent desséchés mais qui apportent de la nourriture aux dromadaires, peu d'ombre donc. L'eau des gourdes est tiède.Le sable s'infiltre partout, et les mouches... car en octobre, période des dattes arrivées à maturation, c'est une invasion de petites mouches qui, du lever au coucher du soleil vous accompagnent.
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