27 octobre 2009

Le bivouac

Le lieu du bivouac est conditionné par : trouver suffisamment d'arbustes pour nourrir les animaux, et du bois pour les feux. Le guide et les chameliers connaissant parfaitement l'environnement pensent à ramasser du bois quand le prochain bivouac prévu en manquerait. Une charge de plus pour les dromadaires!

A chaque halte importante (midi et soir) on décharge tout. Puis pour midi, un petit feu pour faire le thé (vert et noir) et salade de crudités (tomates, poivrons, oignons, concombre, olives) et fruits (melon ou grenades très appréciées des randonneurs car très frais). Puis bonne sieste réparatrice, pour tous animaux et personnes. S'il l'ombre n'est pas suffisante, la tente mess est montée.
Pas de problème de déchets, tout est brulé!

Le soir, un 2e feu pour le pain (galettes) faites sur place. Délicieux.

Soupe tous les soirs et couscous (2 premiers jours avec viande), ou pâtes, ou lentilles et dernier soir un couscous légumes. Toujours épicés mais pas pimentés. Des dates à la fin puis le thé vert comme à midi, qui desaltère.


On vit au rythme du soleil. Arrivés au bivouac du soir vers 17h (on suppose car personne a de montre-volontairement), le soleil se couche une fois nos tentes montées, et les mouches couchées. La nuit est fantastique, déjà par les couleurs que procurent le coucher du soleil puis par ce silence étourdissant. Seuls les bruits de quelques animaux (fenec, ou dromadaires qui entravés, vont se restaurer, et le chien qui de temps en temps aboie sur quoi on ne sait pas, c'est quoi>>>jeu que vont se rappeler nos compagnons de voyage qui vont lire ces lignes! Le soir à la seule lueur du feu de camp et quelques lampes frontales, chants et musique tunisiennes grace au tambour que nos deux amis chameliers emportent toujours, discussions, jeux , informations du guide sur cet environnement exceptionnel, ou ses récits d'aventure. Salim et Salemn nos deux chameliers, sont des pitres, toujours le sourire, et des blagues.
Un orage va venir s'inviter un soir, tente mess montée à la hâte pour notre encadrement afin qu'ils se mettent à l'abri.
C'est le soir ou un des chameliers (Salem) est parti au puits (à mi-parcours du séjour) à 3/4 d'heure du camp. Il va mettre du temps, car : remplir les bidons d'eau de 30 litres chacun (6) faire boire les dromadaires (sont capables d'ingurgiter 200litres  chacun pour tenir une 20e de jours) et se diriger en pleine nuit, sans lumière sans indication, c'est incroyable pour nous citadins!

Le ciel offre un spectacle toujours aussi magique. On compte les étoiles filantes, on repère les constellations que chacun peut connaitre. Quel calme, quelle paix...

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